Le vélo

Les stations de réparation de vélos

Les stations cyclables permettent d’entretenir et de réparer gratuitement et en autonomie deux vélos en simultané. Ainsi, ces bornes sont dotées de fixations, des outils les plus utiles aux petites réparations (tournevis, clés…) et d’une pompe de gonflage.

Il se trouve que l’Alsace Centrale connaît une part modale plus élevée que la moyenne nationale et le nombre de vélos garés aux abords de la gare est un autre indicateur de la popularité de ce mode de transport.

Par ailleurs, il est apparu qu’un maillage de l’Alsace Centrale par des stations de réparation de vélo allait permettre d’apporter un service pertinent aux cyclistes. En définitive, sur proposition du PETR, les 4 communautés de communes ont adhéré au projet. Alors qu’il était envisagé dans un premier temps d’installer une station par communauté de communes soit 4 stations en tout, ce sont finalement 8 stations qui maillent maintenant le territoire. Pour finir, le projet a particulièrement retenu l’attention des communautés des communes du Ried de Marckolsheim et de Sélestat.

Station de réparation Deluxe de la Marque Abri Plus

Carte de l’implantation des stations à retrouver sur Google Maps sous le lien suivant : https://www.google.fr/maps/@48.2516452,7.3572923,12z/data=!4m2!6m1!1s1PvcJknSsYxovRsApHA_LOdsXCgJE7GvQ

Vidéo de présentation du projet

Vidéo mode d’emploi des stations de réparation

D’autres vidéos dont des tutoriels pour de la réparation de vélos sont relayées sur la chaîne youtube du PETR : https://www.youtube.com/channel/UCuR5XmVkcmg5JCQmgpijtfg

Le vélobus

En guise d’introduction, on peut appeler vélobus, un véhicule habituellement à assistance électrique avec un conducteur qui manie le volant et avec autant de pédaliers que de passagers, de sorte que chacun participe à faire avancer le véhicule. Le vélobus permet notamment aux enfants de pratiquer une activité sportive régulière sur le chemin de l’école. En général la capacité du vélobus varie entre 5 et 10 places.

L’exemple du Rosalibus à Dunkerque

Pourquoi un vélobus ?

  • Heure de pointe: baisse du stationnement devant les écoles en heure d’ouverture et de fermeture,
  • Encombrement des routes, stress, pollution, détours…: diminuer le nombre de trajets domicile école,
  • Santé et bien-être : une activité physique régulière augmente la capacité de concentration en classe et diminue les chances de tomber malade,
  • Éducation des enfants: Sensibilisation au code de la route, à l’esprit d’équipe, au développement durable, aux bienfaits de l’effort physique, et à la capacité à se repérer dans l’espace,
  • Motivation en classe: Un sondage réalisé auprès des utilisateurs du vélo bus montre que suite à cette sensibilisation : « 70,6 % des enfants se disent très motivés d’aller en classe […] ». Le chiffre tombe à 17,6 % lorsqu’ils y vont en voiture.
  • Multi-usages: Les véhicules servent aussi aux activités en centres de vacances, les animateurs de ces centres pouvant être formés à la conduite du véhicule. Pourquoi pas aussi en faire bénéficier des personnes âgées en dehors des périodes scolaires par exemple.
  • Popularité : Enthousiasme des parents d’élèves. Une expérimentation à Rouen avait été très médiatisée (jusqu’en Corée du Sud).
  • Adaptation aux besoins : Lorsque l’usage fait d’un ramassage scolaire n’est pas adapté à sa capacité de transport (ex d’un bus vide à plus de 50%) le vélo bus peut être plus adapté aux besoins réels.
  • Sensibilisation à la mobilité durable : Le vélo bus permet une sensibilisation quotidienne.

Quelles conditions obligatoires

  • Nombre d’enfants: suffisamment d’enfants à transporter vers une ou plusieurs écoles.
  • Âge approprié: exemple : enfants du CE1 au CM2.
  • Sécurité: Le circuit ne doit par exemple pas contenir de portions de routes où la vitesse est supérieure à 50 km par heure. Chaque enfant a 1 casque et 1 gilet.
  • Topographie: La topographie du trajet ne doit pas être trop vallonnée.
  • Logistique: Un lieu pour stocker le véhicule la nuit.
  • Partenaires: Travailler en collaboration avec l’école primaire (pour la diffusion d’une enquête par exemple). Travailler en collaboration avec le PETR pour le montage, le suivi du projet en plus de l’aspect communication.
  • Règlement: nombre d’enfants qui bénéficient du vélo-bus, préciser les conditions d’âge, périmètre maximal de déplacement du véhicule (dans un exemple recueilli, l’itinéraire ne peut pas dépasser 1,5 km en récupérant tous les enfants jusqu’à l’école), conditions de ramassage, service proposé gratuitement ou pas aux usagers.
  • Aspects techniques : La vitesse maximale varie entre 15 et 20 km par heure. En outre, le véhicule doit pouvoir circuler sur les pistes cyclables et doit aussi être à assistance électrique.
  • Gestion : Le gestionnaire peut choisir la régie ou l’externalisation du service. En 2019 l’externalisation n’était pas encore possible dans le Grand Est. Les conditions d’un développement en régie :
  • Achat du véhicule: devis récupéré auprès de la société Vosgiennes Wheel’e.
  • Désigner un conducteur: par exemple à travers un service civique, ou un employé communal, un salarié à l’école primaire ou au périscolaire.
  • S’assurer: assurances responsabilité civile et garantie individuelle accidents pour les passagers du vélo bus.

Quelles conditions facultatives

  • Autres missions du conducteur: le conducteur est aussi un « animateur ». En effet, au-delà de l’aspect pratique, les trajets peuvent aussi être mis à profit de nombreuses manières. Le conducteur peut choisir sensibiliser les enfants aux bienfaits de l’effort physique, au code de la route, à l’esprit d’équipe ou encore au développement durable.
  • Aspect technique : panneau solaire sur le toit du vélo-bus, batterie plus puissante.
  • Usages: Diversification vers des usages touristiques.
  • Coopération: Le vélo bus pourrait être prêté pour expérimentation aux autres communes et communautés de communes du PETR ou alors pour essai et exposition lors de manifestations sur les mobilités.